Le GT Artificialisation et Infrastructures énergétiques s’intéresse à aux dynamiques d’artificialisation à l’érosion de la biodiversité qui en résulte, ainsi qu’aux politiques publiques visant à les réguler, à travers un dialogue entre écologie et sciences sociales. 

La destruction des milieux naturels et semi-naturels sous l’effet de l’urbanisation et de la construction d’infrastructures diffuses dans les territoires est une des causes majeures d’érosion de la biodiversité. Le modèle d’aménagement actuel est fortement déterminé par des faits (croissance démographique, évolution des modes de vie) et des objectifs (transition énergétique) dont la recherche a révélé le lien concret avec les enjeux de conservation. Ce modèle d’aménagement est également connu pour engendrer d’autres impacts sociaux et environnementaux tel que l’imperméabilisation des sols (inondation), la hausse des émissions de GES, un coût élevé pour la société lié au besoin d’entretien des ouvrages ou de restauration des milieux après exploitation.

Le GT Artificialisation et Infrastructures énergétiques s’intéresse à ces dynamiques et aux politiques publiques visant à les réguler, à travers un dialogue entre écologie et sciences sociales. Les chercheuses et chercheurs participant au GT travaillent selon des méthodes variées et complémentaires, comptant des approches de terrain et de la modélisation en écologie, des approches quantitatives et qualitatives en sciences sociales. 

Le GT se réunit tous les trimestres. Chaque séance s’articule autour d’une intervention en écologie et une en sciences sociales. 

 

Principaux axes de questionnement 

- Quantifier et qualifier les dynamiques d’artificialisation et leurs effets sur la biodiversité (ex. analyser la relation entre connectivité écologique et dynamique de la biodiversité)

- Analyser le fonctionnement des politiques publiques et des dispositifs visant à promouvoir ou réguler les aménagements (ex. analyser la sensibilité des sites désignés pour l’accélération des ENR)

- Évaluer les effets écologiques de ces politiques et formuler des recommandations pour une meilleure prise en compte de la biodiversité (ex. identifier des critères pour des zones d’évitement, recommander des mesures de limitation de la surface des parcs d’ENR, etc.) 

Les membres de notre équipe 

Les chercheurs permanents

Les chercheurs associés

Post-doctorants

Doctorants

Aurélie Coulon, MC MNHN

Fabien Claireau

Romain Lorrillière

Charles A

Frédéric Jiguet, Coordinateur de l’équipe, PR MNHN

 Bonamour S

Devaux T

Jean-François Julien, CR CNRS

 Froidevaux J

Ducros D† , Han Z

Christian Kerbiriou, MC Sorbonne Université

  

Lahournat N†

Jean-Baptiste Mihoub, MC Sorbonne Université

  

Lazzerini N†

Alexandre Robert, MC MNHN

  

Lequitte-Charranssol P

Michel Saint-Jalme, MC MNHN

  

Leroux C

François Sarrazin, PR Sorbonne Université

  

Mariton L

Marsha Schlee, Attachée honoraire MNHN

  

Monnier-Corbel A

   

Rabier R

   

Rousteau T

Publié le : 15/06/2018 18:20 - Mis à jour le : 17/06/2025 11:14