soutenance de thèse de Laurène Mérillet

 Titre : "Integrating taxon-based, trait-based and trophic-network approaches to study community dynamics in an exploited ecosystem, the Celtic Sea"

En ligne à 14h le vendredi 20 Novembre 2020.

Le jury sera composé de :

Mr Gregory BEAUGRAND, Directeur de recherche CNRS, Université Lille 1, Rapporteur

Mme Nancy SHACKELL, Cadre de recherche senior, Institut d’Océanographie Bedford, Canada, Rapporteur

Mr François LE LOCH’, Directeur de recherche, IRD, Examinateur

Mme Sandrine PAVOINE, Maître de conférences HDR, MNHN, Directrice

Mr Bruno ERNANDE, Cadre de recherche senior, Ifremer, Chercheur invité

Mr Manuel HIDALGO, Cadre de recherche, Centre Océanographique des Baleares, Espagne, Chercheur invité

Mme Maud MOUCHET, Maître de conférences, MNHN, Encadrante invitée

Mme Dorothée KOPP, Chargée de recherche, Ifremer,  Encadrante invitée

Mme Marianne ROBERT, Chargée de recherche, Ifremer, France, Encadrante invitée

Résumé:

Les écosystèmes marins font face à de nombreuses pressions dont les principales sont la pêche et le changement climatique. Ces pressions n’ont pas les mêmes conséquences sur les différentes facettes de la biodiversité (taxonomique, fonctionnelle et trophique). La mer Celtique est une zone de pêche très importante pour les pêcheries européennes, ayant une richesse spécifique supérieure aux zones adjacentes. Basé sur une série temporelle de 2000 à 2016, j’ai étudié les dynamiques spatio-temporelles de l’écosystème (101 espèces). Sur cette période, la biodiversité taxonomique a été stable, et l’environnement a joué un rôle plus important que la pêche dans la structuration des communautés. Suite à un relâchement de la pression de pêche, la biomasse des espèces ayant des stratégies d’histoire de vie caractérisées par un faible taux de renouvellement a augmenté localement. Néanmoins, le réseau trophique est peu robuste à la perte des 10% des espèces les plus exploités et des espèces basales.