L'équipe Transition Ecologique et Expériences de Nature
Notre équipe mène des recherches interdisciplinaires en sciences de la conservation pour mieux comprendre le rôle des expériences de nature vis-à-vis de la transition écologique sociale. Pour cela nos travaux entremêlent biologie de la conservation, psychologie de la conservation, sciences de gestion, géographie sociale, économie et philosophie.
Des questions ? Contacter la coordinatrice de l'équipe, Anne-Caroline Prévot

Nos axes de recherche
Nous explorons trois grands axes de questionnement :
- Quels types d'expériences de la nature sont les plus signifiants, individuellement et collectivement, pour la transition écologique sociale ?
Nous utilisons des cadres conceptuels issus de la psychologie de la conservation et des sciences de gestion pour décrire les expériences individuelles de la nature (qui combinent des composantes émotionnelles, cognitives et sensorielles), identifier le rôle des normes dans ces expériences (normes sociales, mais aussi législations ou opportunités d'aller dans certains espaces) et comprendre les effets de ces expériences sur les identités et les attitudes individuelles et les comportements individuels et collectifs vis-à-vis de la biodiversité.
- Comment ces expériences de la nature interagissent-elles avec les visions du monde, les paradigmes et les systèmes de représentation de différents groupes sociaux ?
Nous sommes conscients que l’existence, au sein d’une société donnée, d’une grande diversité de visions du monde, peut gêner la communication entre les groupes. Avec des cadres conceptuels issus de la philosophie et de la psychologie sociale, nous explorons comment différents individus ou groupes sociaux définissent certains concepts de manières très différentes et parfois contrastées (biodiversité ou services écosystémiques par exemple), quelles voies historiques ont conduit à ces différences, et comment ces représentations correspondent à des objectifs stratégiques différents. C’est le cas notamment des conservationnistes, des décideurs publics et des entreprises.
- Dans quelles conditions pourraient émerger des innovations durables qui remettent en cause le paradigme social dominant actuel (basé sur le progrès technologique et la croissance économique) et le fonctionnement actuel de nos sociétés ?
Nous explorons cette question dans le cadre de l'anthropocène, où les visions du monde, la gouvernance collective et la dynamique socio-écologique doivent être redéfinies dans la recherche de la durabilité. Nous travaillons à des échelles très variées : localement, en analysant le succès et les échecs de certaines initiatives (agroécologie ou urbanisme par exemple) ; au niveau de territoires dans les réserves de biosphère (programme MAB de l'Unesco) ; au niveau national et mondial, en étudiant la réglementation globale des marchés agricoles par exemple.

Croiser les échelles : de l’expérience de nature aux situations macro socio-écologiques, en passant par les territoires et les entreprises
Les travaux de l’équipe TEEN vont de l’échelle individuelle, via la psychologie de la conservation, à celle de modèles théoriques. Ils s’articulent autour de territoires (comme les réserves de biosphère), de processus (comme les pratiques agricoles, les sciences participatives), ou encore d’organisations (comme des entreprises) afin d’intégrer ces différentes échelles dans une lecture systémique de la transition écologique.
L’équipe « transition » s’interroge sur la crise du Covid 19
Les membres de notre équipe
Chercheurs et chercheuses permanent(e)s |
Chercheurs et chercheuses associé(e)s |
Post-doctorants et post-doctorantes |
Doctorants et doctorantes |
Anciens |
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Bedessem B |
Mugnier R †
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(Post-doctorante) |
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(Doctorant) |
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Laura Recuero Virto |
Lucie Morère |
Henao C † |
(Doctorante) |
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Sierra-Jimenez M |
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Marine Gabillet (Doctorante) |
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