Ne pouvant plus aller au parc ou partir en weekend dans de grands espaces, nombre d’entre nous se sont mis à observer les oiseaux depuis leur fenêtre, à compter les pollinisateurs sur leurs fraisiers ou ont tout simplement constaté un laisser-aller dans la tonte millimétrée des espaces verts désertés. 

 

La biodiversité du quotidien montre toujours plus son rôle dans notre rapport à l’espace. Des chercheurs et chercheuses du CESCO ont récemment défendu l’idée que la biodiversité locale et ordinaire est une solution aux crises écologique et sanitaire, et non pas leur origine (tribune dans le monde). Avant cela, la recherche a démontré le rôle crucial de cette biodiversité, en particulier dans les espaces anthropisés (urbanisme et biodiversité de Clergeau & Al., où se cache la biodiversité en ville de Clergeau et Machon). Au-delà, la sensibilisation que permettent les sciences participatives a connu un véritable essor pendant notre enfermement collectif (source). Nous avons pu découvrir ou développer des connaissances et expériences naturalistes, comme Hervine Badin, étudiante en Master qui a mis à profit ce confinement pour parfaire ses compétences en observation et dessin (voir illustration ci-dessous) ; ou encore Cyriac Duval qui a mobilisé les ressources locales de biodiversité pour donner un corps et du sens à son confinement (voir carte sensible ci-dessous).

 

Dans quelle mesure ces expériences isolées témoignent-elles de l'opportunité que représente cette période singulière pour développer une meilleure considération de la biodiversité locale ou “ordinaire” ?

 

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Redécouvrir son jardin périurbain
Journal d’apprentie naturaliste, profitant du confinement pour se former à la reconnaissance de la flore et de la faune de son jardin par les sciences participatives.

Crédits
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Publié le : 02/06/2020 11:02 - Mis à jour le : 02/06/2020 11:06